Le Pape rencontre plus de 13 000 jeunes du Liban et du monde : Présentations de la jeunesse, tableau expressif et témoignages vivants
01 décembre 2025 · 20:30
Sa Sainteté le Pape Léon XIV a conclu la deuxième journée de sa visite apostolique et officielle au Liban par une rencontre avec plus de 13 000 jeunes, venus du Liban et de divers pays du monde, au siège patriarcal de Bkerki.
Parmi les présents :
– le patriarche maronite, le cardinal Mar Béchara Boutros Raï ;
– le patriarche grec-melchite catholique Youssef Absi ;
– le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan ;
– le patriarche des Arméniens catholiques Raphaël Bedros XXI Minassian ;
– le nonce apostolique Mr Paolo Borgia accompagné de la délégation pontificale.
La Première Dame du Liban, Mme Nehmat Aoun, ainsi qu’un grand nombre de responsables politiques, syndicaux, municipaux, médiatiques et religieux ont également assisté à l’événement.
Le patriarche Raï a prononcé un discours de bienvenue, déclarant :
« Soyez les bienvenus sur la terre des Cèdres, ces témoins silencieux qui élèvent leurs bras vers l’Infini, à l’image des psaumes qui montent de la terre vers les plus hauts des cieux. »
Il a ajouté :
« Nous vous remercions pour votre visite en ce moment si précieux, qui restera gravé dans notre mémoire collective. Merci d’avoir tourné votre regard vers nous avec confiance ; vos paroles seront pour nous lumière, rectification du chemin, et votre bénédiction sera pour notre pays une renaissance espérée. »
Les offrandes de la jeunesse au Pape Léon XIV :
1. Une sculpture représentant deux mains + un uniforme d’infirmière (symbolisant l’infirmière qui a sauvé l’enfant lors de l’explosion du port de Beyrouth)
2. Des graines et des épis de blé (en mémoire de l’explosion du port)
3. Une pierre de l’église Saint-Georges à Yaroun (150 ans), détruite par les bombardements israéliens
4. Un uniforme de la Défense civile et de l’armée, accompagné d’une lampe (en hommage aux martyrs des explosions)
5. Des morceaux de bois et de métal (maisons détruites par la guerre et les explosions)
6. Un passeport et une poignée de terre (symbolisant l’émigration des jeunes et les suicides liés à la crise économique)
7. Un petit cèdre accompagné du drapeau libanais
8. L’Enfant Jésus offert par huit jeunes ayant des besoins spécifiques
Le coordinateur de la pastorale des jeunes à Bkerki, le père Georges Yarak, a ensuite proclamé un passage de l’Évangile intitulé : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ».
Par la suite, un groupe de jeunes, d’âges variés, a présenté un tableau expressif retraçant leurs souffrances au milieu des crises successives qu’a connues, et connaît encore, le Liban. Ils ont affirmé que l’explosion du 4 août avait brisé les cœurs avant de briser la pierre. Malgré cela, ils n’ont pas hésité à aider de toutes leurs forces, portés par l’espérance en Jésus-Christ et par leur amour du Liban, plus fort que leur peur. Ils ont assuré que la graine de la paix finira par germer dans ce pays attaché à la vie.
Un jeune a ensuite livré un témoignage vibrant, affirmant :
« Aucun pays ne peut vivre sans une jeunesse qui croit en lui, et le Liban mérite que nous restions, malgré les difficultés. »
Deux jeunes femmes, l’une chrétienne, l’autre musulmane, ont également partagé un témoignage commun retraçant leur expérience authentique de la coexistence durant la guerre passée. Elles ont souligné que la différence religieuse se transforme en point de rencontre lorsque l’amour unit les cœurs, rappelant que Dieu se révèle là où les différences s’embrassent et donnent sens au vivre-ensemble.
Parmi les présents :
– le patriarche maronite, le cardinal Mar Béchara Boutros Raï ;
– le patriarche grec-melchite catholique Youssef Absi ;
– le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan ;
– le patriarche des Arméniens catholiques Raphaël Bedros XXI Minassian ;
– le nonce apostolique Mr Paolo Borgia accompagné de la délégation pontificale.
La Première Dame du Liban, Mme Nehmat Aoun, ainsi qu’un grand nombre de responsables politiques, syndicaux, municipaux, médiatiques et religieux ont également assisté à l’événement.
Le patriarche Raï a prononcé un discours de bienvenue, déclarant :
« Soyez les bienvenus sur la terre des Cèdres, ces témoins silencieux qui élèvent leurs bras vers l’Infini, à l’image des psaumes qui montent de la terre vers les plus hauts des cieux. »
Il a ajouté :
« Nous vous remercions pour votre visite en ce moment si précieux, qui restera gravé dans notre mémoire collective. Merci d’avoir tourné votre regard vers nous avec confiance ; vos paroles seront pour nous lumière, rectification du chemin, et votre bénédiction sera pour notre pays une renaissance espérée. »
Les offrandes de la jeunesse au Pape Léon XIV :
1. Une sculpture représentant deux mains + un uniforme d’infirmière (symbolisant l’infirmière qui a sauvé l’enfant lors de l’explosion du port de Beyrouth)
2. Des graines et des épis de blé (en mémoire de l’explosion du port)
3. Une pierre de l’église Saint-Georges à Yaroun (150 ans), détruite par les bombardements israéliens
4. Un uniforme de la Défense civile et de l’armée, accompagné d’une lampe (en hommage aux martyrs des explosions)
5. Des morceaux de bois et de métal (maisons détruites par la guerre et les explosions)
6. Un passeport et une poignée de terre (symbolisant l’émigration des jeunes et les suicides liés à la crise économique)
7. Un petit cèdre accompagné du drapeau libanais
8. L’Enfant Jésus offert par huit jeunes ayant des besoins spécifiques
Le coordinateur de la pastorale des jeunes à Bkerki, le père Georges Yarak, a ensuite proclamé un passage de l’Évangile intitulé : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ».
Par la suite, un groupe de jeunes, d’âges variés, a présenté un tableau expressif retraçant leurs souffrances au milieu des crises successives qu’a connues, et connaît encore, le Liban. Ils ont affirmé que l’explosion du 4 août avait brisé les cœurs avant de briser la pierre. Malgré cela, ils n’ont pas hésité à aider de toutes leurs forces, portés par l’espérance en Jésus-Christ et par leur amour du Liban, plus fort que leur peur. Ils ont assuré que la graine de la paix finira par germer dans ce pays attaché à la vie.
Un jeune a ensuite livré un témoignage vibrant, affirmant :
« Aucun pays ne peut vivre sans une jeunesse qui croit en lui, et le Liban mérite que nous restions, malgré les difficultés. »
Deux jeunes femmes, l’une chrétienne, l’autre musulmane, ont également partagé un témoignage commun retraçant leur expérience authentique de la coexistence durant la guerre passée. Elles ont souligné que la différence religieuse se transforme en point de rencontre lorsque l’amour unit les cœurs, rappelant que Dieu se révèle là où les différences s’embrassent et donnent sens au vivre-ensemble.