Discours de bienvenue de Sa Sainteté Mar Ignace Aphrem II Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient et Chef Suprême de l’Église Syriaque Orthodoxe dans le monde
01 décembre 2025 · 17:00
Sa Sainteté le Pape Léon XIV, Très-Béni,
Leurs Béatitudes, Excellences, Révérences et Dignitaires,
Distingués invités,
C’est avec une joie spirituelle et un grand espoir que je souhaite la bienvenue à Votre Sainteté sur la terre de la sainteté, le Liban, le cœur de Dieu, en me rappelant les paroles du prophète Isaïe : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes les pieds du messager qui annonce la paix, qui apporte de bonnes nouvelles » (Isaïe 52:7).
Je vous accueille au nom du Siège d’Antioche, qui partage avec le Siège de Rome le service de Pierre, le premier des Apôtres, et de Paul, l’Apôtre des Nations, et au nom de tous les chrétiens de l’Orient, qui ont témoigné et continuent de témoigner pour le Seigneur Christ depuis le début du christianisme, malgré les persécutions et les épreuves qu’ils ont traversées au fil des siècles, qui ont réduit considérablement leur nombre et menacé leur présence sur la terre de leurs ancêtres.
Ces dernières années, notre pays, avec ses musulmans et ses chrétiens, a été victime de campagnes terroristes extrémistes, de guerres dévastatrices et d’un ennemi israélien féroce, accélérant le déplacement de beaucoup. Cependant, ces défis existentiels ont également renforcé la coopération entre les différentes Églises de notre Orient, menant à ce que votre vénéré prédécesseur, le pape François, a appelé « l’œcuménisme du sang ».
Votre Sainteté,
Votre visite apostolique intervient à un moment sensible de l’histoire de cette région, marquée par de grands bouleversements et transformations profondes. Nous espérons qu’elle apportera stabilité, justice et paix à notre région, longtemps absente. Les habitants de cette terre aspirent à une paix fondée sur la justice, qui doit préserver la dignité et la liberté humaines, dans un État régi par la loi et fondé sur l’égalité des droits et des devoirs.
Votre Sainteté,
Chrétiens et musulmans vivent sur cette terre bénie depuis des siècles, partageant douleurs et espoirs, et désirant continuer à vivre ensemble, tirant profit des expériences de leurs ancêtres. Si le dialogue académique entre représentants des religions est important, l’expérience vécue de la coexistence demeure l’élément le plus essentiel pour le renforcer. L’Orient n’est pas seulement des frontières tracées sur des cartes ; c’est une vie à vivre, une mémoire à préserver, et un tissu de relations humaines tissé au fil des siècles entre musulmans et chrétiens. Ici, nous apprenons que la coexistence n’est pas un slogan, mais un dialogue de vie fondé sur la rencontre sincère, le respect mutuel et la responsabilité de tous envers l’être humain — tout être humain — car l’homme est le centre de notre mission et le but ultime de notre vocation.
Dans ce pays bien-aimé, le Liban, nous avons compris que l’homme n’est complet qu’avec son frère, et que la rencontre des enfants des religions peut construire une société cohésive capable de faire face au fanatisme et à la division, et d’insuffler l’espérance en des temps lourds d’épreuves. Chaque fois que la voix de l’injustice se fait entendre ou que la blessure de la division s’approfondit, l’Église au Liban et en Orient demeure témoin de la conscience humaine, appelant à un dialogue sincère, au respect de la liberté religieuse et à la protection de la dignité de tout être humain créé à l’image de Dieu.
Votre Sainteté,
Nous savons que vous porterez dans votre cœur la souffrance de cet Orient meurtri et travaillerez sans relâche pour l’alléger, en assurant une vie libre et digne à tous ses habitants, à travers vos prières, vos relations et vos actions avec les personnes de bonne volonté.
Élevons ensemble nos prières vers le Seigneur Dieu, Lui demandant de bénir cette rencontre et de faire de la visite de Votre Sainteté une nouvelle lumière dans notre Orient meurtri — une lumière qui dissipe la peur des cœurs, réveille l’espérance dans les âmes et redonne aux peuples de notre région confiance dans la promesse du Seigneur : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient pleinement » (Jean 10:10).
Leurs Béatitudes, Excellences, Révérences et Dignitaires,
Distingués invités,
C’est avec une joie spirituelle et un grand espoir que je souhaite la bienvenue à Votre Sainteté sur la terre de la sainteté, le Liban, le cœur de Dieu, en me rappelant les paroles du prophète Isaïe : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes les pieds du messager qui annonce la paix, qui apporte de bonnes nouvelles » (Isaïe 52:7).
Je vous accueille au nom du Siège d’Antioche, qui partage avec le Siège de Rome le service de Pierre, le premier des Apôtres, et de Paul, l’Apôtre des Nations, et au nom de tous les chrétiens de l’Orient, qui ont témoigné et continuent de témoigner pour le Seigneur Christ depuis le début du christianisme, malgré les persécutions et les épreuves qu’ils ont traversées au fil des siècles, qui ont réduit considérablement leur nombre et menacé leur présence sur la terre de leurs ancêtres.
Ces dernières années, notre pays, avec ses musulmans et ses chrétiens, a été victime de campagnes terroristes extrémistes, de guerres dévastatrices et d’un ennemi israélien féroce, accélérant le déplacement de beaucoup. Cependant, ces défis existentiels ont également renforcé la coopération entre les différentes Églises de notre Orient, menant à ce que votre vénéré prédécesseur, le pape François, a appelé « l’œcuménisme du sang ».
Votre Sainteté,
Votre visite apostolique intervient à un moment sensible de l’histoire de cette région, marquée par de grands bouleversements et transformations profondes. Nous espérons qu’elle apportera stabilité, justice et paix à notre région, longtemps absente. Les habitants de cette terre aspirent à une paix fondée sur la justice, qui doit préserver la dignité et la liberté humaines, dans un État régi par la loi et fondé sur l’égalité des droits et des devoirs.
Votre Sainteté,
Chrétiens et musulmans vivent sur cette terre bénie depuis des siècles, partageant douleurs et espoirs, et désirant continuer à vivre ensemble, tirant profit des expériences de leurs ancêtres. Si le dialogue académique entre représentants des religions est important, l’expérience vécue de la coexistence demeure l’élément le plus essentiel pour le renforcer. L’Orient n’est pas seulement des frontières tracées sur des cartes ; c’est une vie à vivre, une mémoire à préserver, et un tissu de relations humaines tissé au fil des siècles entre musulmans et chrétiens. Ici, nous apprenons que la coexistence n’est pas un slogan, mais un dialogue de vie fondé sur la rencontre sincère, le respect mutuel et la responsabilité de tous envers l’être humain — tout être humain — car l’homme est le centre de notre mission et le but ultime de notre vocation.
Dans ce pays bien-aimé, le Liban, nous avons compris que l’homme n’est complet qu’avec son frère, et que la rencontre des enfants des religions peut construire une société cohésive capable de faire face au fanatisme et à la division, et d’insuffler l’espérance en des temps lourds d’épreuves. Chaque fois que la voix de l’injustice se fait entendre ou que la blessure de la division s’approfondit, l’Église au Liban et en Orient demeure témoin de la conscience humaine, appelant à un dialogue sincère, au respect de la liberté religieuse et à la protection de la dignité de tout être humain créé à l’image de Dieu.
Votre Sainteté,
Nous savons que vous porterez dans votre cœur la souffrance de cet Orient meurtri et travaillerez sans relâche pour l’alléger, en assurant une vie libre et digne à tous ses habitants, à travers vos prières, vos relations et vos actions avec les personnes de bonne volonté.
Élevons ensemble nos prières vers le Seigneur Dieu, Lui demandant de bénir cette rencontre et de faire de la visite de Votre Sainteté une nouvelle lumière dans notre Orient meurtri — une lumière qui dissipe la peur des cœurs, réveille l’espérance dans les âmes et redonne aux peuples de notre région confiance dans la promesse du Seigneur : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient pleinement » (Jean 10:10).